La Cabane de Moins

Admirez les oiseaux en plein cœur de Breuil-Magné grâce à la Cabane de Moins !

La Cabane de Moins, une halte pour les oiseaux migrateurs

Le site de la Cabane de Moins se situe à Breuil-Magné, au nord de Rochefort. Il est né en 1998 grâce à la Fédération départementale des Chasseurs de Charente-Maritime (FDC17), afin de conserver un espace avec une riche biodiversité au cœur des marais. 

Réserve naturelle cogérée par le Département de Charente-Maritime et la FDC17, la Cabane de Moins est un lieu privilégié pour observer des oiseaux migrateurs lors d’une visite libre ou guidée. Les 150 hectares offrent un refuge idéal pour plus de 250 espèces de plantes, dont certaines protégées, ainsi que de nombreuses espèces animales : oiseaux, visons d’Europe, serpents, et même chauves-souris !

L’humidité du site et son éloignement de toute pollution sonore permettent à la Cabane de Moins d’offrir une halte migratoire et une zone de reproduction et d’alimentation pour les canards, les cygnes, et d’autres espèces d’oiseaux observables dans cette réserve.

Un site du réseau Echappées Nature

Logo échappées nature Charente maritime

Le saviez-vous ? La Cabane de Moins fait partie du réseau Echappées nature, qui rassemble des espaces naturels uniques et remarquables. Ces sites font au total 15 000 hectares, et sont sélectionnés en fonction de la richesse de leur biodiversité, de leur histoire, et de leurs paysages.

La Cabane de Moins a été choisie pour appartenir au réseau Echappées nature en raison de sa mosaïque de milieux, de son impressionnante biodiversité, et du fait qu'elle soit une halte migratoire pour les oiseaux. Les sites Echappées nature s'engagent à préserver la faune et la flore de leur milieu, en plus de participer à la sensibilisation du public via des visites.

L’intervention humaine au service de la biodiversité

La Cabane de Moins est une transition entre le marais et le bocage. Il s’agit d’un espace naturel entretenu pour permettre à la biodiversité de la réserve de perdurer, et de garantir la survie de certaines espèces qui seraient peu ou pas représentées dans cette zone sans entretien effectué.

Un exemple d’intervention humaine est l’entretien des haies de la Cabane de Moins : cette haie implantée il y a 25 ans est double, et ce sont 50km de haie qui sont replantés par an par et pour la Cabane de Moins, dans le but de participer à la sauvegarde du patrimoine naturel des générations futures.

Certaines branches mortes de cette haie sont coupées et laissées au sol : en pourrissant, elles deviennent utiles aux insectes qui occupent la réserve, et qui serviront de nourriture à certaines espèces animales présentes sur le site.

De même, quelques habitats pour lapins sont construits dans la réserve naturelle, dans le but de préserver leur population à la Cabane de Moins, bien que les lièvres soient plus nombreux que les lapins.

En ce qui concerne le reste de la réserve, le foin est fauché par des humains, tandis que les prairies sont principalement entretenues par des bovins. La gestion de l’eau s’effectue sur trois parties de la réserve, et veille à être aussi respectueuse que possible du cycle biologique du site, qui se vérifie avec un nombre stable d’oiseaux sur le site d’année en année. La Cabane de Moins accueille également des ruches appartenant à une école d’apiculture, ce qui contribue à la pollinisation de ce site riche en espèces de plantes.

IMPORTANT : Si vous êtes sujet aux allergies au pollen, prenez vos précautions avant la visite afin de ne pas être gêné lors de votre balade.

Visiter la Cabane de Moins

La Cabane de Moins se visite de manière libre ou guidée. Lors d’un tour de 2km dans la réserve, écoutez les explications de Jérôme, en charge de la réserve depuis 23 ans, ou de Gérald, directeur de la FDC17.

Lors d’un point d’arrêt, vous pouvez observer un héron qui vous surveille depuis le fond du champ, ainsi que des corneilles curieuses. Si vous apercevez un milan noir tournoyer au-dessus de votre tête, pas de panique : lorsque ce champ est fauché, les insectes et petits animaux qui pourraient s’y trouver serviront de repas aux milans, qui empêchent la propagation de maladies en jouant un rôle de nettoyeurs.

À la Cabane de Moins, pour 10 serpents, vous pouvez compter entre 7 et 8 vipères (le reste étant principalement des couleuvres). La plupart des serpents que vous croiserez sur votre chemin ne seront pas visibles puisqu’ils se cachent et s’enfuient une fois que vous les dépassez. Certaines cachettes de serpents sont soulevées par l’un des guides en chemin : il faut être vif pour les repérer avant qu’ils ne s’enfuient !

La Cabane de Moins, un lieu d’études scientifiques

Située en zone humide, la réserve a une vocation scientifique : beaucoup de suivis scientifiques sont menés, et des animations scolaires sont mises en place. En hiver, le site ferme dans le cadre d’études scientifiques menées sur le terrain. Pour réaliser ces études, la Cabane de Moins fait appel à des professionnels particulièrement compétents, notamment en ce qui concerne les insectes et les chauves-souris.

Plusieurs objectifs sont poursuivis à travers les études scientifiques du site, telles que la préservation du rapport entre le public et la nature, la sensibilisation du public à l’environnement et la volonté de faire changer de regard le public sur les chasseurs.

Certains oiseaux sont capturés pour leur poser une balise GPS afin de mieux comprendre leur utilisation du site, et les résultats montrent que beaucoup d’entre eux s’en servent comme aire de repos. Certains canards présents en soirée à la Cabane de Moins ont ainsi été détectés en Allemagne le lendemain, et l’un d’eux s’est même rendu jusqu’en Russie !

Pour découvrir d’autres réserves naturelles, rendez-vous sur notre page dédiée !

Pour en apprendre plus sur les oiseaux, n'hésitez pas à pousser les portes d'Espace Nature situé Place Colbert à Rochefort, et découvrez la boutique de la LPO !